LE TOMBEUR DE CLAUDE LÉVÈQUE REVIENT SUR LA SCÈME ARTISTIQUE FRANÇAISE… ET INTERNATIONALE Par Nicole Esterolle (Billet d’humeur)

Hier, je vous écrivais que, si vous vouliez être informés des pires atrocités artcontemporaineuses sur le territoire français, il vous fallait lire régulièrement le journal Le Monde, et les articles des dames Lequeux et Jardonnet , qui n’en rataient pas une … Hier donc, on pouvait  y lire une demi-page de Mlle Jardonnet sur une expo au titre puissamment tintinabulesque : « Viva Villa, à quoi nous tenons » (Gniark ! Gniark !)…qui avait lieu à la prestigieuse Fondation Lambert en Avignon… Et je m’étais fendu du commentaire qui me semblait être à la hauteur du degré d’atrocité de cette manifestation de l’inepte financiaro- artistique institutionnel.

Aujourd’hui, c’est au tour de Mademoiselle Lequeux de nous relater un fait divers artistique particulièrement épouvantable : le retour du plasticien Laurent Faucon avec une expo de lui à l’Onde de Vélizy se proposant « comme une autre manière de produire ensemble » (1)…. (encore un lieu d’art bidulairement ondoyant  qui était jusque là passé sous mes radars)

1 / Faulon / Poubelle en lévitation

2 / Faulon lampadaire au shed

Laurent Faulon est donc ce plasticien – vengeur qui a fait tomber l’exquis Claude Lévèque et mis fin à son statut de star majeure de l’art contemporain hexagonal, en le dénonçant pour viol et agression sexuelle sur lui, il y a trente ans

Le texte de Melle Lequeux est à la hauteur du tragique de  l ‘événement et dépasse de très loin, celui d’hier de sa consoeur Jardonnet,  dans la fellationnerie  chroniqueuse d’art. On y lit des choses comme ça : « l’artiste continue simplement de creuser le sillon d’une œuvre sans concession qui bouscule l’ordre social » Gniark ! Gniark ! …Ben voyons Ginette !…Il suffit de voir l’image illustrant l’article pour en être convaincu…Je vous joins quelques autres images de travaux de l’artiste pour que vous soyez encore plus convaincus, de la pertinence et de la qualité des textes produits par  les pigistes critiques d’art employés par Le Monde.

1-Une exposition « intergénérationnelle et participative qui convoque une autre façon de fabriquer ensemble. »

« Transformant le Centre d’Art en véritable atelier du Père Noël, le plasticien Laurent Faulon vous invite à participer collectivement à la réalisation des œuvres de l’exposition. Objets à concevoir et à fabriquer au cours d’ateliers animés par l’artiste. Objets à exposer puis à emporter chez soi. En cette période de fêtes marquée par la surconsommation, la surproduction, l’exploitation des ressources, Laurent Faulon rend possible une autre manière de produire ensemble. » Gniark !