LE MUSÉE DU LIVRE UNIQUE D’ARTISTES CONTEMPORAIN DE VERDERONNE : UN TRÉSOR PATRIMONIAL Par Nicole Esterolle (billet d’humeur)

Livre auto-lecteur

1 / Livre éventail

2 / Livre violon

3 / Livre vivant avec yeux

Cette collection de Livres d’Artistes », la plus importants en Europe probablement, visible au Centre Artistique de Verderonne (Oise) , présente un ensemble de 5000 œuvres d’environ 420 artistes.

C’est la galeriste historique – voire mythique – Caroline Corre, qui tenait échoppe rue Guénégaud dans les années 80-90 à Paris, qui l’a constituée à partir de 1980, et proposée ensuite à la visite publique depuis plus de vingt ans en sa demeure personnelle de Verderonne dans l’Oise.

Aujourd’hui, ce fonds comprend la collection personnelle de Caroline Corre enrichie par des dépôts-prêts faits par les artistes.

On y trouve donc 5000 « livres-objets » uniques de toutes formes : livres peintes , sculptés, détournés, métamorphosés, des collages, pop-up(livres animés), bibliothèques et installations particulières, réalisées par des artistes du monde entier.

Rappelons que le livre d’Artiste (pièce unique) est l’une des plus curieuses, significatives et bien identifiées formes d’expression artistique de ces quarante dernières années, qui a été expérimentée dans nombre de mouvements avant-gardistes , tels que les Constructiviste, les Surréalistes, les Dadaïstes, les Lettristes , Fluxus, l’Arte Poveraa et même de l’Art Brut,

1 / Carnet intime

2 / Colonne de livres

3 / Livre en verre

Voici le lien pour une visite en video de la collection -musée du livre d’artiste , visite guidée par Caroline Corre elle-même.

LE MUSÉE

UN MÉCÈNE PROVIDENTIEL VIENT DE SAUVER CETTE COLLECTION

La bataille pour la survie de ce musée exceptionnel s’avérait , ces derniers temps, de plus en plus difficile pour Caroline Corre : Public insuffisant dû à l’éloignement du lieu des grands axes routiers et ferroviaires… faiblesse de l’aide des collectivités locales proches… Indifférence totale de la DRAC et de son Conseiller Artistique formaté plutôt adepte du conceptualo – bidulaire…et qui préfère garder ses subventions pour les FRAC. (Il faudra un jour , essayer de rééduquer tous ces sbires du Ministère pour qu’ils comprennent la valeur d’une collection comme celle de Caroline Corre.)

Mais heureusement , advint donc le mécène espéré, pour sauver le Musée et sortir Caroline de ses impasses financières (sur le même mode , semble-t-il, que celui du sauvetage de la formidable Collection Cérès Franco )

Gloire à vous les mécènes inspirés, vrais amateurs d’art, non endoctrinés à l’art financiaro-officiel ! Honte aux fonctionnaires incultes de l’appareil institutionnel !