VUITTON : À FOND LES PETITS POIS ! Par Nicole Esterolle (Billet d’humeur)

Vuitton-Kusama : une collaboration qui tombe à pois

Après les bandes verticales de Buren , voici les petits pois de Kusama , utilisés aussi comme « outils visuels » et supports  de communication  pour le luxe Vuitton…( 6 pages dans le Monde)…Le luxe comme produit ou expression de la misère alentour : mentale, morale, psychologique sociale, idéologique…Et la maladie mentale, la névrose obsessionnelle, répétive, accumulative , hypnotique, hallucinatoire, comme produit financiarisable, intellectualisable  et spéculatoire.

« Je suis un pois parmi des millions de pois » dit l’artiste en toute modestie, mais dont la moindre œuvre vaut des millions de dollars chez Sotheby’s ou Christie’s …Elle  dit aussi que son travail « parle de liberté sexuelle et dénonce le patriarcat et la  société de surconsommation »…Ben voyons Ginette !  Pourquoi se gèner ? Pas si folle que ça, la vieille princesse aux petits pois !

Je vous joins l’image de l’immeuble Vuitton à Paris ( image 00)et de sa grotesque décoration avec petits pois….Encore plus grotesque que les tulipes de Koons….et quelques autres images de ces déclinaisons du petit pois.

CATHOLISCIME ET ARTCONTEMPORAINISME : DEUX PIODS, DEUX MESURES…la vierge de l’Ile de ré et la vierge pissante des Tuileries

Les statues célébrant la religion de l’artcontemporainiste d’Etat sont tolérées dans l’espace public…Les statues de la religion catholique ne le sont pas , comme le montre cette interdiction de la Vierge Marie à l’Ile de Ré ( image 05 ) …Deux poids, deux mesures donc, pour de qui est de l’application de la règle de laïcité…

Mais il est vrai que la vierge pissante d’Elsa Sahal, ajoute cette autre dimension de religiosité, qu’est féminisme radicalisé.

Voilà en effet ce qu’en dit l’ « auteuse » de cette pisseuse:

« C’est une figure pissante, dont le titre est un pied de nez à l’urinoir de Marcel Duchamp. (…) Dans le flux continu du jet d’urine, il y avait l’idée que les petites filles aussi peuvent pisser dru, loin, et continûment. Et que cela, de façon ironique, peut se produire dans l’espace public où seules les urines masculines sont admises ! Il y avait un caractère manifeste dans cette sculpture, qui est peut-être la plus narrative, la plus bavarde et la plus féministe que j’ai pu faire. La figure pissante est un motif résolument masculin dans l’histoire de l’art, que beaucoup d’artistes femmes ont détourné depuis les années 1970