Collection Pinault

… AU LIEU DE FAIRE CE QUI SERAIT URGEMMENT UTILE
Décarbonons-donc …Quand, dans le même temps, la vraie création de notre temps est ignorée, méprisée, occultée, asphyxiée, dévalorisée par la malfaisance imbécile d’un système dominant bureaucratico-financier de reconnaissance, qui fait qu’aujourd’hui :
– La quasi totalité des artistes à contenu , connus ou non, ne vendent quasiment plus rien, ni en direct, ni en galeries (pour les rares qui en ont )…
– Les galeries prospectives chercheuses et découvreuses sont presque toutes fermées, pour laisser le champ libre aux galeries « récolteuses » vendant « du nom » (que l’on peut d’ailleurs trouver à bas prix dans la salle de vente la plus proche)…
– À l’inverse, le grand marché spéculatif « international » flambe avec des cotes de plus en plus pharamineuses …
– Les FRAC bourrent toujours leurs collections avec de la daube conceptuailo-bidulaire contemporaine internationale totalement désartifiée…
– Les artistes èrent désorientés sur un marché web où pullulent les pièges attrape-pigeons
– Les sbires fonctionnarisés du Ministère poursuivent leur travail de déconstruction , de disqualification et de ringardisation de 90 % de la création vivante en ce pays…

Bourse de commerce / Collection Pinault
– La loi Aillagon de défiscalisation pour l’achat d’œuvres d’art contemporain par les entreprises, enrichit surtout les plus riches spéculateurs par le biais d’innombrables fondations privées (Pinault, Vuitton, Emerige, Cartier, Carmignac, Leclerc,Lafayette, Guerlain, etc…) , dont les collections sont payées à 60° par l’argent public, pour survaloriser le mêle type d’inepties formatées au conceptualo-bidulaire international…et pour dévaloriser 90 % des créateurs d’aujourd’hui… le tout au sein d’une collusion généralisée entre dispositif public et grands intérêts privés….( rares sont les fondations constituant des collections à visage humain.. . mais il y en a tout de même pour lesquelles cette défiscalisation est utile et méritée…)
(je vous joins les images de quelques injurieuses et terrifiantes grossièretés de la collection Pinault – Aillagon achetées très cher à 60% par l’argent public)
Et pendent ce temps-là, comme pour parachever le désastre , l’association MDA- Maison Des Artistes,( forte d’environ 25 mille adhérents à 30 euros l’adhésion annuelle) enfin dépossédée et libérée de son rôle de tutelle de la sécu –artistes, au lieu de profiter de cette « disponibilité » pour se réapproprier son rôle initial de facteur de solidarisation de artistes et de prise de conscience collective de leur situation, fait au contraire en sorte que ses actions hétéroclites aillent dans le sens d’un encore plus grand isolement de l’artiste… contribuant encore plus à son assujettissement au totalitarisme esthétique d’Etat… Avec fourniture à l’artiste d’une large panoplie d’offres individualisantes, du genre aide à la personne, soins à domicile, tutoring et coaching personnels, etc.… Toutes prestations distribuées par web dans un service global ainsi joliment dénommé « WEBINAR »…
Ce webinar propose donc des « conférences et informations en ligne, qui apportent des clés de compréhension sur différents sujets lié à l’ exercice professionnel de l’artiste…Elles lui permettront d’optimiser son modèle économique grâce à un accompagnement individualisé »…Tous renseignements parmi lesquels on peut trouver par exemple la réponse à chacune des très croquignolesques questions suivantes :
– Art contemporain et art moderne, comment bien choisir son positionnement ?
– quelle trajectoire aujourd’hui pour vivre de son art ?
– Comment entretenir son réseau pendant (et après) la crise ?
– Comment bien gérer son temps ?
– Le travail entre artistes : déléguer, troquer, collaborer
– L’éducation artistique et culturelle (EAC) est-elle une opportunité ?
– Art et ruralité : comment développer son activité ?
– Comment optimiser son modèle économique ?
– Comment entretenir son réseau ?
– Comment trouver des clients aujourd’hui ?
– Comment bénéficier du RSA et du minimum vieillesse ?
– Comment diffuser son travail à l’international ?
Mais la question webinarde la plus scrogneugneuse de toutes me semble être celle-ci intitulée :
Impact environnemental et création artistique
avec Valerie Lallier – Bonnard, co-rapporteuse du volet Arts visuels du rapport « Décarbonons la culture ! » de The Shift Project, Charlène Dronne, directrice associée de La réserve des arts et Laura-Lou Rey, coordinatrice des projets d’innovation à la SCOP l’éveilleur. Il a eu lieu le jeudi 1er décembre via l’application Livestorm (40 minutes d’intervention et 40 minutes de questions)
Dans ce super – éco-webinar, « trois structures sont intervenues pour présenter leurs actions, projets et préconisations en lien avec la création artistique et son impact environnemental : Quel constat ? Quelles conclusions ? Comment en tenir compte ? Quels reflexes peuvent être adoptés ? Leurs initiatives sont diverses et interviennent à plusieurs échelles, locale, nationale et européenne….Pour répondre à une problématique globale de la création artistique confrontée aux questions de transition écologique et énergétique. »
Vous trouverez toutes les infos et preuves concernant ce délire éco-responsable ici :