GIGA-INEPTE au FRAC Grand Large des Hauts-de-France Par Nicole Esterolle (billet d’humeur)

.
Installation d’une œuvre de Tania Mouraud
 .
.

 

GIGA-INEPTE au FRAC Grand Large des Hauts-de-France 

Par Nicole Esterolle

.

(et autant d’argent gaspillé que le patrimoine n’aura pas…)

Sans aucun sens ni contenu, l’art pour cela dit « contemporain » peut , dès lors qu’il est totalement creux, atteindre des dimensions gigantesques dans ses coûteuses enflures. C’est ce que s’emploie à nous démontrer le FRAC de Dunkerque avec cette giga opération dispersée dans la ville et intitulée « Gigantisme Art et Industrie »…nous démontrant par la même occasion la TERRIFIANTE puissance ravageuse de l’appareil institutionnel en terme d’art et d’humanité, au bénéfice de la spéculation financière internationale et d’une croissance exponentielle de la stupidité économico-industrielle destructrice de notre environnement et de notre planète.

.

.
.

« GIGANTISME — ART & INDUSTRIE fait converger attitude visionnaire, goût de la belle ouvrage et prise de risque pour des aventures hors norme. Par son caractère inédit, tout comme sa démesure, GIGANTISME peut surprendre. Il déplace des montagnes et parfois trébuche ou encore subit de plein fouet les mutations économiques, les transitions écologiques et leurs effets sociaux. Les récits, les projets ou leurs productions à différentes échelles demeurent pour témoigner de sa folie créative et bâtisseuse. GIGANTISME — ART & INDUSTRIE est une triennale hors norme, un trait d’esprit qui se projette vers l’horizon et se démultiplie à l’infini. »…

Ben voyons Ginette ! Pourquoi se restreindre…Osons tout ! …et c’est à ça qu’on nous reconnaitra…

.

.

.
.

Tania Mouraud, née le 2 janvier 1942 à Paris, est une figure[Quoi ?] de l’art contemporain français.

Son œuvre revêt des formes très différentes, tout en restant fondée sur un réel engagement social et un questionnement ontologique ; elle mobilise chez le spectateur la conscience de soi et du monde dans lequel il se trouve.

Autodidacte, Tania Mouraud débute très jeune son parcours artistique avec ses Initiation rooms, espaces dédiés à l’introspection. Dans les années 1970, c’est par une approche analytique et intellectuelle, que Tania Mouraud allie art et philosophie dans un travail d’abord fondé sur les mots, puis plus tard sur leur typographie, porteuse de sens en elle-même.

À cette même période, les séries de photographies que réalise l’artiste se font de plus en plus nombreuses. À la fin des années 1990, Tania Mouraud crée ses premières vidéos. Les thèmes de l’angoisse et de la responsabilité au monde, sont à la base des vidéos de cette artiste, dont la vie est marquée par le deuil ; « […] dans mon travail artistique, depuis le début, cette hantise est vraiment quelque chose de fondamentalement intime que je partage avec le public.

Le travail dans le champ de la vidéo incite Tania Mouraud à radicaliser son œuvre par le son. Après des concerts avec le groupe Unité de Production qu’elle fonde en 2002, Tania Mouraud se lance dans des performances live en solo. Ses installations vidéo, avec notamment Ad Infinitum (2008)2 ou encore Ad Nauseam (2014)3 et sa collaboration avec Institut de recherche et coordination acoustique/musique (Ircam) marquant ainsi un nouveau tournant dans son œuvre.

Le 4 mars 2015, débute Tania Mouraud. Une Rétrospective, la première grande exposition monographique de l’artiste au Centre Pompidou-Metz4. Cette retrospective s’accompagnera de 9 autres expositions à Metz dans 9 lieux différents comme le FRAC Lorraine ou encore à la Galerie d’Exposition de l’Arsenal; Le tout apparaitra comme un véritable itinéraire à travers la ville.

Source: Wikipédia

 

.