Véritable champ exploratoire pour les trois chercheurs, le pavillonnaire révèle pourtant des pensées optimistes portées par le rêve, le désir ou l’imagination ; des valeurs d’appropriation, d’autoconstruction, ainsi que tout un vocabulaire : clôture, portail, haie, parking, voiture, garage, voisins et, bien sûr, jardin.
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Au-delà de l’analyse de l’objet pavillonnaire en lui-même, ce sont les questions d’urbanité qui se posent : comment faire pour qu’une maison individuelle soit urbaine, comment favoriser un véritable voisinage, créer des espaces publics dans ces lieux ? Le sujet reste peu exploré par les architectes comme par les urbanistes, dont les savoir-faire, conjugués aux histoires des habitants des lieux, portent pourtant en germe toute une culture urbaine qui peine à se déployer.
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