.
.
.
De repente fica tudo preto de gente
.
.
.
.
FESTIVAL TRANSAMÉRIQUES
DANSE + THÉÂTRE
22 MAI – 07 JUIN 2014
.
.
.
.
De repente fica tudo preto de gente
SOUDAIN TOUT EST NOIR DE MONDE
.
Debout dans la pénombre d’un ring encadré de néons, le public est sur le qui-vive. À chaque instant, il lui faut réagir aux mouvements imprévisibles de cinq corps nus enduits d’une substance noire. Humains originels fraîchement expulsés du ventre de la terre. Magma grouillant de chairs avides d’amour et de contact. Boule de canon qui disperse la foule, cherche la collision. Le sol gronde sous le poids de leur danse tribale. Leur regard franc perce les derniers remparts capables de protéger le spectateur d’une plongée dans l’inconnu et de la peur de l’Autre.* Figure emblématique de la nouvelle scène brésilienne, Marcelo Evelin pulvérise le quatrième mur et fait du corps un trait d’union entre le « je » et le « nous » dans Soudain tout est noir de monde. Une œuvre pleine de vie qui s’écrit dans le partage de l’espace. Une expérience sensorielle inédite et troublante.
.
Marcelo Evelin | Demolition inc.
Le corps comme lieu de résistance et de rencontre
Né en 1962 à Teresina, dans le nord du Brésil, Marcelo Evelin étudie le théâtre et la danse à Rio de Janeiro, signe sa première chorégraphie en 1985 et s’envole pour l’Europe pour parfaire sa formation, notamment auprès de Pina Bausch. Il y restera 20 ans, collaborant avec des artistes d’horizons très variés dans des projets interdisciplinaires. En 1995, il fonde la plateforme de création Demolition Inc. Invité à diriger un théâtre se voulant également centre de création pour jeunes artistes et étudiants en arts dans la banlieue sa ville natale, il retourne au Brésil en 2006 et rassemble un groupe d’artistes indépendants au sein de Pina Bausch. Influencé par un contexte sociopolitique dominé par la pauvreté, l’injustice et la discrimination, il se distancie des concepts ayant jusqu’alors marqué son travail et adopte une nouvelle approche de l’art, le considérant dès lors comme un processus social et politique et un levier potentiel de changement. Il s’inspire d’un roman culte du sociologue et ingénieur Euclides da Cunha pour créer une puissante trilogie sur la répression sanglante de mouvements paysans au XIXe siècle : Sertão (2003) traite de la terre, Bull Dancing (2006), de l’homme, et Matadouro (2010), de la lutte. Lieu de combat et résistance, le corps devient lieu de rencontres et de possibles dans De repente fica tudo preto de gente (2012), où cohabitent de grandes différences derrière l’apparente uniformité de la masse.
.
.
.
.
1 juin – 20 h 00
2 juin – 20 h 00
3 juin – 20 h 00
Tarif régulier : 33 $
30 ans et moins /65 ans et plus : 28 $
Taxes et frais de services inclus
En parallèle
Rencontre avec les artistes en salle après la représentation du 2 juin
.
.
.
.