Lorsque Rober Racine publie son premier roman, Le Mal de Vienne, il a déjà, dans le monde des arts visuels, une solide réputation. Aussi débarque-t-il sur la planète littérature nimbé d’une certaine auréole. Or, si ce roman étonne le monde littéraire, il apparaît moins singulier aux familiers de son oeuvre plastique, tant on peut y retrouver les traces de préoccupations déjà manifestes dans ses travaux en art visuel. Il est certain que les premiers romans de l’artiste représentent une sorte d’aboutissement. Ils forment une extension, cherchant à répondre autrement à des questions déjà posées en d’autres lieux. Et pour mieux savourer et comprendre ce dont il est question dans la fiction littéraire, il s’avère nécessaire d’aller lorgner ce qui en forme les antécédents les plus notoires. Voilà ce que propose Sylvain Campeau en s’efforçant de créer un pont entre les réalisations de Rober Racine dans le champ des arts visuels et Le Mal de Vienne.
Sylvain Campeau est poète, critique d’art, essayiste et commissaire d’exposition. Il a publié cinq recueils de poésie, dont quatre chez Triptyque, deux essais sur la photographie (Chambres obscures. Photographie et installation, 1995, et Chantiers de l’image, 2011) et une anthologie de poètes québécois (Les Exotiques, Herbes rouges, 2003). Il est aussi l’auteur de nombreux textes parus dans des monographies d’artiste, des catalogues d’exposition et des revues étrangères (France, Espagne). En qualité de critique d’art, il a collaboré à plusieurs revues, Parachute, ETC, C Magazine, Vie des arts, Ciel Variable et Spirale. De concert avec ces activités, il est en plus commissaire indépendant d’exposition. Depuis 1992, il a ainsi été le maître d’oeuvre de quelque trente expositions présentées tant au Canada qu’à l’étranger.
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