Le projet Forêt Forêt d’Amandine Guillard, d’Albane Guy, d’Anik Poirier et de Jessica Charbonneau (de TagTeam Studio), quatre anciennes du DESS en design d’événements de l’UQAM, a été sélectionné par le jury du concours Créer l’hiver du Quartier des spectacles pour animer les abords du métro Saint-Laurent.
Le concours Créer l’hiver est une initiative du Quartier des spectacles, en collaboration avec la Ville de Montréal et la Société de transport de Montréal, afin de proposer trois expériences inédites sur la place Émilie-Gamelin, la place des Festivals et l’extérieur du métro Saint-Laurent durant la prochaine saison hivernale. Les trois projets sélectionnés, parmi 38 propositions, permettront aux visiteurs de poursuivre les rencontres culturelles faites en salle, à l’extérieur, dans des installations ludiques et lumineuses.
Forêt Forêt
« C’est un grand honneur d’avoir été choisi par le Quartier des Spectacles », partage Albane Guy. « Notre projet est un paysage à animer en milieu urbain. C’est un paysage d’hiver à explorer, un coin de forêt à arpenter, chaque fois surprenant. Forêt Forêt est un lieu d’échanges spontanés. Le projet invite à la collaboration entre les passants », précise-t-elle.
Du 15 décembre 2011 au 26 février 2012, les passants du Quartier des spectacles pourront donc vivre l’expérience particulière de déambuler dans cette interprétation graphique de la forêt. Composée d’arbres lumineux et sonores, Forêt Forêt captera et diffusera le son ambiant tout en s’illuminant au rythme des murmures des passants.
Issues du diplôme d’études supérieures spécialisé (DESS) en design d’événements de l’UQAM, les quatre créatrices, dont le talent est indéniable, sont, notamment, à l’origine de l’œuvre éphémère Lieu_dit qui a occupé la Place Pasteur de l’automne 2010 à l’été 2011.
À l’affiche !
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The Doll Mouth Series
Art souterrain
25 février – 11 mars
2012
Pendant plusieurs années, Diana Thorneycroft a collectionné les poupées au hasard des ventes de garage, friperies et marchés aux puces, avec l’intention de photographier leurs bouches. Isoler la bouche du reste du corps de la poupée fait glisser la lecture de l’œuvre d’un jouet pour enfant vers un objet abstrait et hautement érotique par moment. L’un des objectifs de cette série est justement d’encourager la ré-évaluation des jouets pour enfant qui sont sans l’ombre d’un doute sexualisés. L’autre but est de jouer avec le troublant et l’abject; les poupées sont à la fois familières et étranges, et une fois agrandies, la grossièreté de leur bouche devient évidente.
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(ici)
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